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LES PROJETS 
Projects

Lin Xiang Xiong Art for Peace Prize 2025 

Selection pour le concours Art pour la Paix

Inauguré en 2025, le Lin Xiang Xiong Art for Peace Prize est un concours à l'image de son créateur, le Professeur Lin Xiang Xiong, mécène et artiste singapourien d'origine chinoise, qui réunit des artistes du monde entier autour de la thématique universelle de la Paix.

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Art pour la Paix

SANS TITRE, 2025

SANS TITRE, par obligation d’omission ? Par amnésie, pour l’indescriptible, l’indicible. Comment raconter, par où commencer ? Le noir est complet. Je marche sur les scories d’un volcan. Dans le traumatisme d’une guerre peut-on encore se souvenir de son propre nom ? On parle d’amnésie collective. L’oubli est accablant tout en étant un bouclier indispensable, du moins, dans un premier temps. Les décorations militaires, ou civiles, celles d’avant et celles d’après, n’ont plus aucune utilité. Sans Titre est sans grade, presque dénué d’humanité, vidé de sa substance. Tout est à redéfinir, à réécrire sur cette page blanche. 

 

GRIS Comme la poussière des immeubles en béton effondrés. Un talc sur ma peau. L’unité de sa couleur est ma nouvelle sérénité, ma compassion pour tous ceux qui ont pris part à cette guerre, ou qui ont été emportés par ce conflit. Un voile qui recouvre, en silence, le bruit, celui des balles, des cris, des bombes. Je n’ai pas voulu quitter ce morceau de terre, terre dans laquelle plongent mes racines. Je suis restée, j’ai survécu. Des soldats sont venus dans l’idée de détruire ce lieu de culte, celui de ma création, mais j’ai survécu, seule au milieu des décombres. J’étais devenue invisible pour eux. 

ROSE À présent, tout est à reconstruire. Le silence tant espéré, à l’époque des explosions et des alertes multiples, est presque paralysant. La musique mettra du temps à revenir. Je veux peser de tout mon poids pour redonner cette force nourricière à la nature qui m’entoure. Je veux écraser ces années de guerre, diffuser un autre message qui naît de ce silence retrouvé. Un engagement : la PAIX. Mon énergie, mon sang, se libèrent pour irriguer tout ce qui doit revivre dans ce champ de ruines.

 

Recouvrir ces traces multiples, ces objets, qui par leur simple vision, nous ramènent inlassablement à l’ère précédente, dans laquelle mon monde a basculé. Oui, je me sens capable de changer de couleur, pour eux, pour moi. Pour l’harmonie. Le silence retrouvé doit posséder sa propre couleur, différente des autres, de celles qui existaient avant. J’ai tant besoin de cette carapace qui me rend dorénavant invulnérable. Les fissures ne doivent pas s’étendre. Je consolide mon ancrage. 

 

VERT Un empilement. Mon corps est en strates, comme le paysage autour qui s’est constitué durant des milliers d’années. Mon corps est lourd, car il se rempli de nouveau d’humanité, du pardon. Je suis faite de cette terre qui encaisse chaque ondulation. Mon habit à la tonalité d’une fleur, mais les pigments ne sont plus naturels. Non. Ce n’est pas si facile. Ici, ce qui est perdu l’est définitivement. Avec la paix revenue, je pourrais reconstruire, je pourrais replanter, mais le sol gardera pour longtemps ces cicatrices de l’horreur. Je dois encore et encore me vider de mon énergie pour recouvrir tout ce que je peux ensevelir, afin de pouvoir terminer mon deuil. En flux continu. Enfin. Ce n’est que seulement après que viendra la délivrance, la plus forte, l’essentielle : la PAIX INTÉRIEURE.

CHATEAU DE L'ETANG

Une sculpture de 2m au bord d'un étang

Commission d'une sculpture de grande taille au bord d'un étang, sur un ponton. 

CALME / SERENITE / CONTEMPLATION: tels sont les trois valeurs de ce projet. 

Cette sculpture, commandée par le propriétaire d'un chateau en rénovation, sera livrée en Mai 2026.  Situé en Dordogne, le domaine du chateau de l'étang est une propriété installée aux abords d'une ancienne fabrique de briquettes, au milieu de la foret. 

Une sculpture au bord d'un étang

De l'étude du projet, aux illustrations et à la mise en oeuvre

Selection pour le Salon d'Automne 2025, Place de la Concorde, Paris

Le Salon d'Automne dans l'histoire

Créé en 1903, au Petit Palais à Paris, par quelques amis en réaction avec l’académisme régnant, le Salon d’Automne s’est imposé comme acteur et témoin essentiel de l’émergence des plus importants mouvements artistiques du 20ème siècle, Fauvisme, Surréalisme, Cubisme, Art abstrait, Nouvelle Figuration, Art singulier etc. Après avoir participé à l’émergence de tous les courants artistiques majeurs du XXème siècle, comme acteur et témoin, Surréalisme, Cubisme, Abstraction, Nouvelle Figuration, Art singulier etc., en accueillant les plus grands noms de la peinture moderne, de Cézanne à Picasso en passant par l’Ecole de Paris, Dali, Zao Wou Ki et jusqu’à Antonio Manfredi (2014) et Moebius (2015), de la sculpture, Maillol, Rodin, Camille Claudel, Bourdelle, Duchamp Villon, Ousmane Sow (2016) entre des milliers d’autres créateurs connus ou moins connus, de la musique, de Debussy ou Ravel à Didier Lockwood, de la poésie, Apollinaire, Aragon ou plus récemment Glissant, Siméon, Bonnefoy, le Salon d’Automne est incontestablement le promoteur de tous les arts, sans distinction de hiérarchie.

OBAN

Ce corps fait de la magie.

Cette silhouette ne peut laisser indifférent. Que ce soient le port de tête, la figure humaine, les bras tout en souplesse qui entourent le buste, la position debout, les pieds et les jambes enveloppés, dissimulés, l’apparence première devient progressivement une attitude. 

Dans cette sculpture, les lignes, la posture, la matière sont spirituelles. Icône, statue religieuse, une forme en position de recueillement, de compassion, de protection, tout un corps qui participe à l’élévation. Une force intérieure, presque dissimulée, se révèle peu à peu. OBAN. 

De la terre, la sculpture prend sa forme, les bras posés sur le ventre ne sont plus protecteurs, sur la défensive, bien au contraire, ils se préparent à libérer quelque chose de fort, de puissant, entre la sagesse et le savoir. Des mille histoires du griot jusqu’à l’homme centenaire, tout va bientôt apparaître, se déverser, se révéler. L’homme est ancré, car les secrets légers à s’envoler sont lourds à porter. La pesanteur de son corps est habillée de vitalité. OBAN. De ses deux couleurs, il deviendrait presque un demi-dieu.

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Série des Guerriers

La Tribu des Tendres Guerriers

Dans le jeu d’échecs de la guerre, chaque camp se range sous la couleur de sa bannière. La dualité témoigne alors d’un dialogue impossible. L’incompréhension domine, les différences recouvrent les ressemblances, la vision du lointain se rétrécit, alors si l’on se rapproche, c’est pour faire corps à nouveau. L’un avec l’autre, avec les autres, dans le partage et la discipline, en privilégiant l’écoute au bruit.

La tribu des neuf guerriers est sans armes, bras croisés, elle fait bloc comme un seul homme. La couleur rouge se propage, se diffuse d’un corps à l’autre. La palpitation est visible, les flux d’émotion aussi. Les neuf organismes n’en font plus qu’un. Dans cette unité, chacun garde pourtant son identité propre, ses nuances, ses différences, que ce soit par la posture ou le jeu de recouvrement de la couleur. Au centre, le personnage principal est tout de rouge vêtu, il semble être le point de convergence ou, au contraire, l’axe de diffusion de cette énergie, de ce sang, de cet esprit de communion...

Ces neuf guerriers délimitent un espace, un échantillon, une preuve de ce qui pourrait advenir de mieux, si l’on prenait le temps d’être, quelques instants, ensemble. Ensemble vraiment. L’un avec l’autre, plutôt que contre. La parole effacerait les non-dits. La communion prendrait sa source dans cette immobilité retrouvée. Ces neuf personnages sont emportés dans ce doux rêve qu’est l’utopie. Celle d’un lieu meilleur que l’on nomme dans presque toutes les croyances : un paradis.

Ensemble vraiment

Moines de toutes les religions, soldats de toutes les guerres, il est des lieux, sur terre, dédiés à la méditation, à la contemplation, à la pause indispensable pour se reconnecter au vivant, à l’écoute de sa propre respiration, de même que de celle des autres.

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